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23 février 2010

La rêveuse d'Ostende - E. E. SCHMITT

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Dormir dans le train Paris-Normandie est acceptable, mais s'y engager sans un livre dans mon sac est inconcevable. Ne pas avoir de lecture avec moi m'irrite au plus haut point, incapable de m'assoupir donc dans ce cas. D'où parfois des achats compulsifs au relais Hachette le plus proche, c'est ainsi que ma PAL patiente en déraison.

Eric-Emmanuel SCHMITT, un auteur à succès, il se trouve que je n'en connaissais rien, sauf avoir adoré Odette Toutlemonde au cinéma. Mais Catherine FROT est mon actrice préférée, et j'adooooore les plages du nord. Sur ce, la rencontre d'une randonneuse-lectrice qui adooooore E.E. SCHMITT, c'est ainsi que mon choix s'est porté sur cet auteur (de gare ?) et sur ce titre dont le simple nom d'Ostende m'émeut.

Un recueil de 5 nouvelles, qui porte le titre de la première. Une réflexion sur les divagations de l'imagination.

L'écriture d'EES est simple et rigoureuse, accessible à tous ... et plate. C'est le non-style par excellence, il manque une pointe d'humour, des effets de syntaxe. Ce qui ne m'a pas empêchée d'aimer cet auteur dès les premières pages. Ce n'est pas l'écrivain qui me séduit mais le conteur. J'ai aimé les histoires, les chutes, le fil conducteur d'une nouvelle à l'autre.

« La rêveuse d'Ostende»

Je préfère vous dispenser de mes impressions à la lecture de cette nouvelle ; trop proche de ma vraie vie, à ceci près que ma vie a des tournants plus dramatiques, que je suis moins seule, que de ma fenêtre je ne vois pas la mer du nord, hélas, et que je ne suis pas handicapée, heureusement.

« Crime parfait »

Du romantisme le plus passionné, l'auteur nous projette dans une histoire policière, un rom'pol très bien mené, une histoire au goût amer tout à fait surprenante et pathétique. L'imagination de la femme jalouse et sa désolation.

« La guérison »

Très intéressante cette nouvelle exprime la force convaincante de notre mental sur notre physique, se sentir belle dans le coeur d'un être d'abord pour être capable de le devenir ensuite, une belle leçon sur le pouvoir de l'amour.

« Les mauvaises lectures »

A nouveau dans le polar, au rayon des mauvaises lectures. EES est facétieux avec son personnage qu'il prend au piège de la lecture facile, du dangereux suspens. J'ai trouvé la chute surprenante et astucieuse.

« Le bouquet »

Judicieusement placée en dernier cette nouvelle est presque la morale des quatres précédentes. A trop attendre l'amour, à trop attendre de l'amour, à trop attendre un amour, c'est la mort qui vient au rendez-vous. Point final.

Je relirai sans aucun doute cet auteur, je sais que j'y trouverai encore du plaisir, et peut-être du meilleur.

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Commentaires
F
Ce sont les plages de Fort-Mahon et Ostende qui sont chères à mon coeur. J'espère qu'une plage saura m'apaiser un jour, je vais bientôt à Etretat, sait on jamais ...
G
C'est un auteur que j'adore, malheureusement, je n'ai pas le temps de lire plus de ces oeuvres car mes achats compulsifs me mènent ailleurs, il y a les challenges, les livres reçus...<br /> Dis moi, tu dis aimer les plages du Nord... C'est ma région d'origine. Je suis née à Lille mais je passais toutes mes vacances à WIssant, dans le Pas de calais. C'est devenu "ma plage", même si maintenant Bretonne, je n'y suis pas allée depuis des années, que j'ai voyager de part la planète et que pas une plage ne m'a apporté le même appaisement !
Y
Le hasard fait que nous rencontrons sur nos blogs EES en même temps. Moi, c'est le second que je lis et décidément, je n'aime pas. Je crois que même en version "nouvelles", cet auteur n'est pas pour moi.
E
Je ne connaissais pas l'existence de ce recueil mais, comme toi, son seul titre m'émeut et je le note dans ma LAL. Merci !
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