PIEGE à éviter
Lorsque vous aurez terminé de lire la très attrayante 4ème de couverture vous aurez lu tout le meileur de ce roman : que des promesses ! on pourrait aussi signaler, pourquoi pas, l'esthétique de la couverture, fort réussie. Contrastée de mat et de brillance, de différents tons de gris au noir le plus pur, des bribes d'écriture calligraphiées flirtent avec un sceau moyen âgeux et l'on se réjouït à l'avance d'avoir dénicher LE thriller gothique qui réveillera nos émotions du "nom de la rose" et du "da vinci code" réunis...
Il n'en est rien sachez le. J'ai donné 2 chances en vain à cette intrigue, comprenez : les 50 premières pages et les 50 suivantes, je renonce. Il ne s'agit que des déambulations étudiantes dans l'université de Princeton, mais la fantomatique intrigue historique ne prend jamais corps, la curiosité du lecteur n'est même pas émoustillée tant il se débat pour trouver un fil d'ariane dans ce récit sans âme ni coeur...
Le défaut majeur de l'écriture, est-ce parce qu'il a été écrit à quatre mains ? vient d'un constant détachement de l'histoire alors que le narrateur en est protagoniste, comment peut-on être héros au coeur d'une prétendue intrigue et en faire le récit avec une distance scientifique ?
Enfin c'est assez curieux, mais le contenant des éditions Michel LAFFON étant des plus attractifs, je me dois de vous mettre en garde contre une tentation qui s'avèrerait si décevante en son contenu...